Le Sumo
Par Kagami, mercredi 3 janvier 2007 à 20:40 :: Tradition :: #16
Depuis longtemps les sumos m’intrigue…Avec ma culture occidentale je n’arrive pas a comprendre leur importance et leur mode de vie…C’est pourquoi il est temps de me pencher sur l’histoire de ce noble art : Le sumo.
Au japon le sport le plus prisé est le Sumo, c’est un sport traditionnel est en dépit de ça les jeunes générations continuent à fort l’apprécier. L’origine du sumo vient des rites shintoïstes vieux de plus de 1500 ans… Les Sumos actuels pèsent entre 90 et 170 kilos, ce sont les derniers hommes a pouvoir être coiffés comme les samouraïs, c'est-à -dire qu’ils portent le chignon. Ces colosses sont vénérés par la population, ils sont fort courtisés par les femmes et par les émissions télévisuelles ! Très tôt ils ont été considéré comme des semi divinité, en fait leur passage sur terre est assez bref ,en effet leur façon de se nourrir est assez particulière et copieuse d’ou des problèmes cardio-vasculaires fréquents.
Mais que dit la légende à propos des sumos ? C’est lors d’un affrontement entre deux dieux de shinto, il y a de ça 25 siècles, ayant pour objet l’acquisition des îles Japonaises. Le dieu Take Mikazuchi surpassa Take Minaka et les îles devinrent la terre des Japonais au détriment des Coréens. Selon les données historiques, la lutte de Sumô tirerait son origine d'un combat qui opposa, au cours des premiers siècles de notre ère, le chef, probablement coréen, de la province d'Izumo à celui, japonais, de la province du Yamato (aujourd'hui département de Nara). La lutte de Sumo commémorerait donc la victoire de ce dernier sur le premier... Au début, la lutte Sumo fut une manifestation purement religieuse de caractère chamanique.
Le sumo était pratiquait par les villageois lors des cérémonies religieuses, en tant que rituel afin que les Dieux soient cléments et généreux en vers eux , et surtout envers leur terre et leurs récoltes. Cette forme de Sumô fut adoptée à l'échelle du pays, au cours de l'ère Nara (710-794), lorsque, dans les sanctuaires shintô, des combats eurent lieu en présence de l'empereur et de sa cour.
C’est au 8ème siècle que le sumo acquit ses lettres de noblesse, Shiga Seirin, officier impérial qui était le recruteur officiel de l’empereur pour trouver les Sumos, écrit les 48 figures autorisées lors des joutes entre combattants. Mais il faut attendre l’ ère Heian pour que le sumo devienne un sport considérait comme tel. C’est à ce moment que de grandes manifestations furent organisée dans le but de faire combattre des lutteurs de tout le Japon.
Les combats se déroulent sur une arène spéciale, circulaire, le dohyo, symbolisant le ciel, tracée dans un carré symbolisant la terre. Une toiture imitant celle d'un sanctuaire shintô est suspendue au-dessus du dohyô.
Les règles étaient les suivantes pour avoir un point les lutteurs devaient se débrouiller pour que l’une des parties du corps de leur adversaire soit en contact avec le sol ou réussir à mettre l’adversaire en dehors du rond en utilisant une ou plusieurs des 48 prises autorisées .
De nombreux gestes sont interdits : Arracher les cheveux de son concurrent, l’étrangler, ainsi que les coups donnés avec les pieds et les poings. L’une des armes des sumos est leur poids en effet il n y a aucunes limites à celui ci! Certains peuvent atteindre 250 kg et passer les 2 mètres !!! Consommant deux repas par jour (le Chankonabe, qui consiste en un ragoût de viandes, de légumes, de féculents liés par une sauce onctueuse et contenant ainsi un taux très élevé de protéines), l’un vers midi, l’autre vers vingt heures, le sumo dors tout de suite après les repas pour que la sieste permette plus facilement l’accumulation des graisses. En général, le sumo engloutit entre 8000 et 10 000 calories par jour.
Il y a 6 tournois par an alternativement à Tokyo (en janvier, mai et septembre) et dans une ville de province (Osaka en mars, Nagoya en juillet, Fukuoka en novembre). Chaque tournoi dure quinze jours au cours desquels chaque combattant (rikishi) effectue un combat par jour contre quinze adversaires différents au total. Diverses catégories existent : le grand gagnant est celui qui a remporté le plus de victoires dans la division supérieure, Makuuchi. Fait étrange, lors des combats, les sumos s’adonnent à un rituel de préparation (entre 4 à 10 minutes) beaucoup plus long que le combat lui-même (parfois quelques secondes seulement). !!!
Voila un petit aperçu de ce monde très à part des sumotoris, je ne sais toujours pas si je le comprends mieux mais ces recherches ont piquées ma curiosité et j’ajoute à ma liste de « choses indispensables à voir au japon » : Un combat de Sumo !
Sayônara !
Commentaires
1. Le vendredi 5 janvier 2007 à 15:51, par gazelle
2. Le vendredi 5 janvier 2007 à 16:24, par Kagami
3. Le mercredi 17 janvier 2007 à 03:13, par bernard
4. Le mardi 23 janvier 2007 à 22:50, par Kagami